Géoparc des Montañas du Courel
Il y a juste un mois, la SGHN a fait publique sa position critique mais constructive sur le projet des gérants du Géoparc du Courel avec lequel « ils prétendent avoir une aide de trois millions d’euros dans le plan de durabilité touristique que promouvait la Secrétariat d’État de Tourisme…». Ainsi, la SGHN a demandé au Secrétariat d’État de Tourisme comme à la Direction Générale de Biodiversité, Forêts et Désertification qu’avant de procéder à la concession de quelconque aide ou subvention au Géoparc, ils exigent que le projet présenté compte avec une procédure d’évaluation environnementale, complète, objectif et indépendant, qui évalue les répercussions que les actions suscitées pourraient avoir sur l’intégrité de l’espace et la valeur environnementale du même et qui s’adapte aux caractéristiques marquées par la Directive Habitat, la Loi 42/2007 et la Loi 5/2019.
Sur les réseaux sociaux, la position de la SGHN a été mal interprétée comme une opposition au Géoparc du Courel, et même déformée en base à des imaginaires et sombrés intérêts économiques de la SGHN à laquelle on a culpabilisé directement du refus du projet de la part du Secrétariat d’État de Tourisme. Rien plus loin de la réalité comme montre le premier paragraphe de la réponse que la SGHN a reçu du Secrétariat d’État de Tourisme: “En relation à la candidature d’un plan de durabilité touristique pour les Montañas de Courel, nous vous informons que la candidature n’a pas été tenue en compte parce qu’elle a été présentée par l’association pour la promotion territoriale Montañas du Courel qui est un établissement à but non lucratif et ne respectait pas la requise d’être une Entité Locale. Par conséquent, nous ne jugeons pas sur l’aptitude ou pas des agissements que proposait ce rapport, nous ne l’avons même pas été tenu en compte et a été archivée comme exclue”.
Géoparc du Cap Ortegal
Malgré les difficultés efficaces que suscite le fait que les Géoparcs n’aient pas actuellement une place juridique dans la législation espagnole des espaces protégés, la SGHN ne s’oppose pas comme montre clairement le fait de son appui à la candidature de Géoparc mondial de l’UNESCO du Cap Ortegal, promu par les mairies de Cariño, Cedeira, Cerdido, Moeche, Ortigueira, San Sadurniño et Valdoviño, mettant en relief son extraordinaire valeur géologique, paysagiste et environnementale comme moteur d’un développement social, environnemental et économiquement durable de la zone.
Text traduit par Lucía Villaverde Rey (étudiante du Degré de Traduction et Interprétation de l’Université de Vigo).
